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C.P.
Le temps, le hasard, les contingences font que l’on chope des bribes de vie à la volée. Clic. France Culture nous offre la rencontre avec la parole d’autres qui tapent dans le mille. J’ai entendu et écouté Rose-Marie Lagrave parler de son livre autobiographique Se ressaisir.
« Née en 1944, sociologue, divorcée, deux enfants », Rose-Marie Lagrave retrace le récit de son parcours original de « transfuge », de femme, de féministe, de ses interrogations et de ses réponses. Pour ma part, j’ai appris de sa réflexion combien est déterminante l’éducation par la famille et la transmission de valeurs catholiques au sein de cette famille. J’ai été attentive aussi à ce qu’elle ébauche sur la vieillesse, étant de la même génération.
C’est une belle contribution à la mémoire de ces années évoquées aussi par Annie Ernaux et bien d’autres femmes et féministes de l’APA en particulier.
Michel Winock, né en 1937 nous transmet dans Jours anciens ses souvenirs.
Dans un lycée de garçons, ses camps d’ados, ses activités au sein de la JOC, son amour du foot, sa passion de la lecture et de la littérature, ses amitiés, jusqu’à sa découverte de l’histoire.
Deux vies. Un parcours féminin. L’autre au masculin. C’est intéressant de les lire l’un à la suite de l’autre. Et de mesurer combien aujourd’hui est une autre histoire… encore à écrire.
Internet
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Wikipédia | Rose-Marie Lagrave
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Wikipédia | Michel Winock