Le temps d'un voyage
Mireille Podchlebnik
Emprunter le TGV Paris-Marseille est devenu relativement banal presque sans surprises hormis le dépaysement radical qu’il procure en si peu de temps. Et l’évasion vers le soleil, loin de la morosité parisienne et de sa grisaille, constitue toujours un bienfait…
Une échappée de quelques jours dans le Sud m’a permis de retrouver mes fils, des amis et revenir sur des lieux qui me sont chers.
Le mistral était au rendez-vous à notre arrivée et malgré tous les effets néfastes qu’on lui attribue notamment sur la santé mentale, il a bien rafraîchi l’atmosphère et rendu la chaleur très supportable durant une bonne partie notre séjour. Il fallait juste tenir son chapeau, ne pas s’envoler et éviter de se baigner dans une mer houleuse et glaciale à mon goût et à celui de beaucoup d’autres sans doute, car les baigneurs s’étaient un peu raréfiés.
Dans la profondeur du ciel
nos yeux baignés de soleil
Puis la chaleur est arrivée et a été apaisée par nos escapades sur les îles du Frioul et du côté de Martigues vers des criques magnifiques où la mer d’un bleu transparent semble d’une pureté absolue ; on en oublierait presque la pollution majeure de la méditerranée.
Sur la mer nuages blancs
eaux de mystère
un bateau s’évade
Nous avons beaucoup marché dans les rues de cette ville en pleine évolution, mais toujours aussi riche de ses diversités et de ses contrastes saisissants.
J’ai eu la surprise d’apprendre que Marseille était classée comme la ville la plus étendue de France juste après… Arles qui est la première.
Des collines jusqu’aux aux criques, la capitale de la Provence, de la mer de la culture a déployé pour nous sa belle lumière le temps d’un voyage.
Internet
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Wikipédia | Marseille
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Wikipédia | Les Goudes