Partir, revenir
Elizabeth L-C.
Dans ma chienne de vie (j’aime bien dire ça), j’ai beaucoup voyagé. Un jour, j’ai essayé de faire la liste de tous les pays où je suis allée : il y en avait une bonne trentaine voire plus, et tous les continents étaient représentés – sauf l’Australie, qui me fait moins rêver que la Nouvelle-Zélande. Maintenant que j’ai dépassé la 7e décennie, je bouge moins. Je ne vais plus au Mexique depuis que la personne que j’allais y visiter n’est plus de ce monde. Reste ma chère Grèce et je viens d’en rentrer il y a quelques jours.
Partir, revenir… il faut bien partir pour pouvoir revenir un jour. Comme dit la chanson de Maxime Le Forestier : « Être né quelque part, c’est partir quand on veut / Revenir quand on part ».
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Route de montagne dans les Tzoumerkas
Partir m’attire de moins en moins, et d’autant moins que les voyages en avion ont beaucoup perdu de leur agrément (je ne m’attarderai pas à lister tout ce qui a changé en mal…) Mais ce qui me réconforte, soyons positifs, c’est qu’une fois partis, il y a encore des découvertes qui vous attendent et vous remuent. En Grèce cet été, grâce à ma fille avec sa petite voiture rouge, j’ai fait deux grandes balades d’une semaine chacune, la première dans les montagnes du Nord, de la région dite « Tzoumerka », dans le fallacieux espoir d’y trouver des températures moins extrêmes – mais la beauté des paysages est renversante. La seconde dans l’île de Cythère, pour laquelle il convient de s’embarquer bien sûr… et là aussi la beauté est présente à chaque tournant de la route. J’ai fait des dizaines de photos qui n’arrivent pas à la cheville du réel. Alors oui, cela vaut bien encore de faire un effort pour partir !
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Plage de Diakofti à Cythère