Quand vient l’automne
Anne-Marie Didier Keine
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Hier, nous avons vu à Marly un beau film Quand vient l’automne d’Ozon. Le film commence dans une église, ce doit être la fête de la Toussaint, le prêtre commente l’amour de Marie-Madeleine, une femme assiste au prêche, assise dans les derniers rangs. On la retrouve dans une forêt en compagnie d’une amie à la cueillette de champignons puis nous la verrons chez elle préparant la venue de sa fille et de son petit-fils. Le film est complexe et ambigu, tendre et cruel, moral, mais peut-être amoral. Un empoisonnement est-il voulu ? Une défenestration est-elle volontaire, l’amour va-t-il de soi, y compris l’amour maternel ? Et si on avait tout faux en croyant bien faire ? C’est un film juste sur la culpabilité, la résilience, l’amour. L’amour qui ne va pas toujours de soi, qui se mérite, même l’amour qu’on dit affaire d’instinct, l’amour maternel ! Je l’ai vu comme un film humaniste, le cinéaste aime ses personnages et leur donne leur chance, une chance de rédemption.
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