Semaine basque
Bernard M.
Nous passons une semaine au Pays basque, on s’est offert ce petit voyage qui associe randos à la journée et droit d’accès dans un centre de thalassothérapie le soir.
Nous logeons dans un hôtel d’Hendaye un peu vieillot, mais plein de charme. Chaque jour à neuf heures moins le quart notre guide vient nous prendre et nous mène à différents points de départ de randonnée. Sur les flancs de Mont Jaikzibel, le premier jour d’où nous sommes descendus jusqu’au sentier côtier que l’on a longé en direction de Saint-Sébastien ; dans les montagnes dominant Espelette, plus à l’intérieur des terres, entre prairies et forêt, parmi les troupeaux de brebis et les pottoks, ces petits chevaux basques qui déambulent en liberté dans la montagne ; aujourd’hui au sein d’une magnifique forêt de hêtres dans un parc national au pied du massif des Trois Couronnes. Et demain ce sera sur la crête frontière au-dessus du petit village de Sare, après-demain autour de Saint-Jean-de-Luz…
Le temps jusqu’à présent est magnifique. Chaud. Trop chaud sûrement pour un mois d’octobre. Les prairies restent très vertes, c’est l’un des charmes du Pays basque. Mais les fougères sont roussies, certains arbres aussi. Ici aussi la canicule a cogné cet été et partout il y a moins d’eau que d’habitude.
Notre guide, au-delà de sa maîtrise des chemins, est un puits de connaissance sur la vie et l’histoire basque. Très souvent, tandis qu’il chemine devant nous, il chantonne de beaux chants basques ce qui rajoute au charme et à l’ambiance de la marche.
Ce soir à la fin du troisième jour, je commence à avoir les pieds en capilotade. J’ai d’autant plus apprécié la séance au centre de thalasso. Les bains bouillonnants m’ont délassé le corps et les jambes, et j’ai particulièrement eu plaisir à soumettre mes plantes de pied à de puissants jets d’eau. J’ai pris le temps aussi d’un petit séjour dans la cabine de sauna suivi d’une bonne douche pas tout à fait froide, mais bien fraîche quand même.
Je suis loin avec tout cela. Pourtant, de retour à la chambre, coup d’œil bien sûr sur les mails. Mes diverses affaires se rappellent à moi, dont celles de l’APA. À vrai dire je m’en passerais bien. Mais il y a des mails auxquels répondre, des rendez-vous à prendre, des choses à organiser. Je m’y colle. Mais avec un certain déplaisir. Il faudrait oser faire un break complet. Après tout ce n’est qu’une semaine ! Ne pas ouvrir les mails, ne pas répondre, mais je n’y arrive pas.
Et les deux semaines qui suivent, je suis à Paris, nul doute que les affaires reprendront d’autant plus. Même si, je compte bien aussi voir quelques films et surtout quelques expositions.
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