Grâce à l’APA
Anne-Marie Didier-Kleine
Extrait de mon journal :
VENDREDI 7 AVRIL 2023 :
Départ de Marly-Metz pour Villeurbanne chez notre fille qui nous attend pour les fêtes de Pâques. En passant par la Lorraine, le Valage, la Haute-Marne, la Haute-Saône, par plaines et plateau, vallons et collines à peine poudrées de tendres fleurs et de jeunes feuilles… Et nous arrivons chez Mr et Mme Gayral de la chambre d’hôtes RoseThé qui ont offert gentiment de garder pour le week-end et de déposer mes journaux en deux exemplaires, des années 2020 à 2022, au siège de l’APA fermé exceptionnellement ce vendredi. Auparavant, c’était Madeleine Rebaudières de Paris qui avait trouvé cette solution vraiment arrangeante pour nous dont le passage à Ambérieu n’était possible que ce jour. C’est ainsi à l’APA ! Une chaîne de bénévoles qui rendent possibles les situations compliquées ! Et c’est une scène presque biblique que notre arrivée à Ambérieu sous une pluie que, bien que courte, je veux croire diluvienne tant elle martèle le toit de la voiture où, à l’arrêt dans une ruelle, nous mangeons nos sandwichs de voyageurs, avant d’aller, sous l’eau du ciel, déposer la cagette contenant mes journaux chez Mr Gayral et la confier à ses bons soins comme le berceau-nacelle de l’enfant Moïse confié aux eaux du Nil ! C’est que j’ai espoir que ce journal de mes jours de retraitée, certes plus léger que les Tables de la Loi et de moindre importance, me survive un temps grâce à l’APA.
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