Carte postale | Du jazz chez Pierre
Abdellaziz Ben-Jebria
Il fait trop chaud l’été, en Tunisie ; une chaleur tellement étouffante, et une horde tellement sauvage sur les plages qu’il vaut mieux attendre la prochaine saison.
Pour moi, c’est pour l’automne jusqu’à l’olivaison ; elle apaise mon esprit et me fait oublier l’amertume politique du moment : la Tunisie qui marche en reculant.
Ça m’arrange bien aussi, car je dois finir mon prochain livre qui traite justement de mon état d’âme sur la situation politique actuelle du pays.
En attendant, Paris m’offre tant de choses culturelles. Mais, pas qu’à Paris.
Par exemple, le samedi du 15 juillet, j’ai passé avec ma compagne une bonne soirée de Jazz dans notre petit resto préféré du Kremlin-Bicêtre. Nous étions bien rimés, cadencés, et vibrés, bref agréablement jazzés par la belle voix de Kristle Ray, et le piano d’Arnaud.
Cependant, la petite ville de Kremlin-Bicêtre (≈17000 hab/km2) qui est 3 fois plus dense que Tokyo, est mal gérée par Monsieur Jean-Luc Laurent, maire depuis plus de 25 ans ; il gaspille l’argent du contribuable ; et il veut encore la bétonner avec des logements sociaux pour pêcher de nouveaux votants. Pourtant, le grand centre commercial est vide.
