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Grains de sel
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Blog créé par l'Association pour l'autobiographie (APA) pour accueillir les contributions au jour le jour de vos vécus, de vos expériences et de vos découvertes culturelles.
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12 avril 2022

Au théâtre hier soir

Elizabeth LC.

Sauf erreur de ma part, je n’étais pas allée au théâtre depuis le début de la pandémie, soit deux ans, et cela me manquait. Aussi c’est avec joie que je me suis acheminée hier vers le Nouveau Théâtre de Montreuil. J’ai la chance à Montreuil d’avoir à une distance que je peux couvrir à pied à la fois un théâtre et un cinéma, le fameux Méliès où je vais très souvent.

Hier donc je suis allée voir la pièce de Christopher Marlowe Edouard II, adaptée par Bruno Geslin et Jean-Michel Rabeux sous le titre Le feu, la fumée, le soufre. C’était la dernière représentation. Je ne vais pas raconter l’histoire, elle est connue. La pièce représentée pour la première fois en 1593 portait alors le titre complet de The Troublesome Reign and Lamentable Death of Edward the Second, King of England, with the Tragical Fall of Proud Mortimer (Le Règne troublé et la mort lamentable d’Édouard II, roi d’Angleterre, ainsi que la chute tragique de l’orgueilleux Mortimer). Elle est axée sur le personnage d’Edouard II, roi au début du 14siècle, faible, homosexuel, obsédé par la mort. Bruno Geslin, qui signe aussi la mise en scène, a fait de cette histoire une sorte de danse macabre d’une puissance rare. Spectacle complet, car à côté du texte, cru, violent, désarticulé, les éclairages magnifiques, les costumes étranges (où les époques se mélangent allègrement), le décor dévasté, la musique contribuent fortement à nous introduire à la cour d’Edouard II. Les rôles principaux, ceux du roi et de son « mignon » Galveston, sont tenus par des actrices ; inversement, celui de la reine Isabelle est tenu par un acteur.

20220412gds-sce-elc_au_theatre_hier_soir

Après avoir relu le synopsis de la pièce de Marlowe, je me suis rendu compte que l’adaptation le suivait finalement de très près. Et je me suis souvenue d’avoir vu au début des années 80 (Seigneur, cela fait 40 ans !) une représentation de la pièce au théâtre de Gennevilliers ; vérification faite, c’était en 1981 dans une mise en scène de Bernard Sobel, et je me rappelle encore le dispositif scénique original dont parle l’article du Monde.

Au final, je ne peux pas dire que j’ai « aimé » ce nouveau spectacle, cela n’aurait pas grand sens, mais il m’a fait une forte impression. Et il y avait aussi le plaisir de la communauté retrouvée, des inconnus qui se rassemblent dans une salle de théâtre pour y voir ce miracle toujours renouvelé de la scène et de la catharsis.

Internet

 

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Commentaires
B
Ah oui le théâtre ! Moi aussi ça me manque. Lorsque j'habitais Paris, j'avais deux abonnements, au théâtre de la Ville et au théâtre 13. Ici nous n'avons pris qu'une fois un abonnement au TNT et n'avons pas pu voir plusieurs des spectacles de notre abonnement. Aléas des vies provinciales ! Le ciné c'est bien mais la présence vivante, l'acteur en chair et en os, l'énergie qui se dégage, la communion intense au moment où les acteurs/actrices viennent saluer, c'est irremplaçable.
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