Rousseau, le fautif
Elizabeth L.C.
Dans ma jeunesse lointaine, on disait quelquefois : « il y a plus d'un âne à la foire qui s'appelle Martin ». Voilà que le proverbe s’avère d’actualité avec ce qui se passe autour du nom de la revue de l’APA, La Faute à Rousseau. En effet, la chaîne TF1 a récemment commencé la diffusion d’une série (que je n’ai pas vue) intitulée… La Faute à Rousseau.
Présentation (selon Allociné) : « Les tribulations d’un professeur de philo, Benjamin Rousseau, aussi brillant qu’atypique et rebelle, et de ses élèves. Il leur donne des armes pour affronter la vie, qui sont Kant ou Spinoza. L’ironie dans tout cela : Rousseau, qui aide ces jeunes à avancer, fait du surplace dans sa propre vie. »
Victor Hugo, en écrivant pour les Misérables la chanson de Gavroche qui contient cette expression, était sûrement loin d’imaginer la postérité qu’au 21e siècle on lui donnerait…
« On est laid à Nanterre,
C'est la faute à Voltaire,
Et bête à Palaiseau,
C'est la faute à Rousseau. »