Jude Stéfan
C.P.
Je ne sais plus si je vous avais envoyé mon journal de confinement Mars-Mai 2020, mais je suivais ce blog.
Alors les amis de l’APA me faisant de nouveau, signe de leurs mots, c’est avec plaisir que je vous rejoins dans la mesure de mon modeste quotidien de province…
Moi aussi j’ai regardé avec beaucoup d’émotion « Le poirier sauvage » ainsi que le documentaire d’Arte Georges Orwell, Aldous Huxley ; j’ai aussi lu « Comédies françaises » ….
Et Stefán Zweig.
Le temps passe. Le temps a passé si vite bien que parfois…
J’ai lu « Papa, qu’as-tu fait en Algérie ? » de Raphaëlle Branche avec beaucoup d’intérêt.
Et puis le 11 novembre, j’ai appris la mort de Jude Stéfan, à Lisieux.
« En cas de malheur, ne prévenir personne », avait-il écrit.
J’avais eu la chance de rencontrer cet homme, ce poète à la bibliothèque municipale de Bernay au siècle dernier. En 1983, nous avions préparé une exposition pour faire connaître sa poésie, ses recueils de nouvelles.
La ville d’Orbec avait organisé en 2010 un bel hommage à son œuvre.
Un colloque s’est tenu à Cerisy en 2012.
Homme délicat et attachant, son écriture est remarquable et traduit une immense culture et une intense sensibilité.
Je n’ai pas les mots pour le dire, mais lisez Jude Stéfan, découvrez-le.
Son humanité est troublante, enivrez-vous de sa poésie.
Internet