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Grains de sel
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Blog créé par l'Association pour l'autobiographie (APA) pour accueillir les contributions au jour le jour de vos vécus, de vos expériences et de vos découvertes culturelles.
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4 juin 2021

En ville

Bernard M.

 Depuis quelques jours nous sommes en ville, la grande d’abord pendant deux jours, Toulouse, puis la très grande, la capitale, Paris, où nous sommes depuis dimanche…

Même si désormais j’apprécie énormément la vie tranquille dans ma petite ville, la proximité de la campagne et de la nature, je suis de tradition urbaine et j’aime donc aussi beaucoup la grande ville, son animation, ses foules, ses quartiers bigarrés. Je ne suis pas de ces provinciaux, comme certains de nos amis, qui ont l’impression d’étouffer dès qu’ils sont en ville et que l’idée même de séjourner dans la capitale rebute.

Mais là, tout de même, covid aidant, cela me fait une drôle d’impression. Mais que de monde, que de monde partout ! Cette foule que d’habitude j’apprécie, elle me parait désormais, je ne dirais pas hostile ou menaçante, mais envahissante, gênante, comme empiétant sur mon précarré. Comme s’il me fallait un précarré, comme une bulle qui m’environnerait et me tiendrait à distance des autres. Certes je résiste à l’impression, mais elle est là tout de même.

Comme y sont aussi les masques, permanents, envahissants. Indispensables et tout au long de la journée. On sort à dix heures du matin, on a le masque, on rentre à six heures du soir, on ne l’a pas enlevé de la journée, sinon, brièvement, le temps d’avaler une bricole à une terrasse de café. Je ne remets pas en cause le fait de le porter avec rigueur. Mais tout de même que c’est pesant ! Dans ma petite ville le masque c’est pour le marché, pour les boutiques, à la rigueur pour le petit centre, mais dès qu’on s’en éloigne un peu, on le range.

L’ambiance que génère la situation contribue à perturber les plaisirs que nous attendions de notre séjour (indépendamment de ceux liés aux personnes que l’on voit et pour lesquels, d’abord, on est venu) : nos déambulations dans la ville n’ont pas la légèreté que l’on pouvait rêver. Tout, de plus, est compliqué : la moindre expo nécessite la réservation et le respect du créneau horaire réservé. Ce qui n’était nécessaire que pour de grandes expos très courues l’est pour tout désormais. Pas moyen de fonctionner à l’impulsion du moment. Et encore quand on peut, car nous ne nous y sommes pas pris suffisamment à l’avance pour aller où nous voulions. Quant à la Fondation Pinault : même pas en rêve, pas de créneaux disponibles avant la fin du mois ! Et même le cinéma oblige à des acrobaties : passer à la salle suffisamment à l’avance pour être sûr d’avoir un billet en raison de la jauge limitée.

Bon, on fait avec, bien obligés, mais dire que ce rappel permanent de la situation ne nous pèse pas, ce serait mentir !

Internet

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