Deux mille vingt-trois
Daniel Valin
Sur la planète, le climat me tracasse
En France, les retraites font du surplace
Malgré des manifestations en masse
Et des députés qui ne manquent pas d’audace
Le gouvernement, faudrait qu’on le remplace
Là où la finance s’entasse
Les riches, toujours aux Bahamas
Là où l’on se prélasse
dans une moiteur tiédasse
Contrairement à la populace
Qui au froid doit fait face
Dans les administrations, zéro paperasse
l’ordinateur a remplacé les liasses
Ils ont décidé, il faut bien qu’on s’y fasse
L’informatique ça me dépasse
J’ai oublié tous mes mots de passe
En Russie.Toujours aussi tenace
Poutine ne fait pas volte-face
toujours droit dans ses godasses
il devrait laisser sa place
Pour qu’on le remplace
Qu’il soit jugé, même par contumace
Là-bas, je n’aimerais pas être bidasse
Qui doit faire ses classes,
Pour l’Europe, c’est une menace
En Ukraine, c’est la grande poisse
Le bruit des armes fracasse
heureusement, le peuple est coriace
Ailleurs, Bachar, toujours à Damas
Le monde d’aujourd’hui est vraiment dégueulasse
Il faut que je me décarcasse
Mais, que voulez-vous que j’y fasse
Je ne sais pas et ça m’agace
J’ai la tête comme une calebasse
Nous sommes vraiment dans la bouillasse